Rachida Dati est la fille de M'Barek Dati, maçon marocain arrivé en
France en 1963 et d'une mère algérienne, Fatima-Zohra (décédée
en 2001)
Elle est la deuxième d'une famille de onze enfants (sept
filles et quatre garçons) Elle passe son enfance à Chalon-sur-Saône,
dans le quartier des Prés-Saint-Jean.
Sa scolarité se déroule
dans un collège privé catholique4, tenu par des religieuses du
Saint-Sacrement, puis au lycée public Mathias5, d'où elle frise
l'exclusion
elle obtient son baccalauréat D en 1983
Rachida Dati insiste aujourd'hui pour relativiser l'importance de ses origines
maghrébines dans sa construction personnelle
Tout en évoquant
ses racines familiales arabes, elle tient à mettre en relief qu'elle
se considère d'abord comme fille de France
issue d'un milieu modeste10.
Pour compléter ses revenus, Rachida Dati travaille l'été ou
le dimanche, notamment comme vendeuse, standardiste, veilleuse de nuit,
ou
faisant le ménage ou comme faisant fonction d'aide-soignante (mais
sans avoir le titre)
Elle tente des études universitaires de médecine, mais rate
deux fois sa première année. Au cours de ces deux années,
elle tient le stand de la MNEF à la rentrée universitaire
Elle suit un parcours universitaire, à partir d'octobre 1985, pour
obtenir un DEUG à l'Université de Dijon qu'elle obtient en
trois ans car elle a dû redoubler sa deuxième année
puis s'inscrit pour l'année 1988-89 (à Paris II). Elle obtient
sa licence en 1990, puis une maîtrise en sciences économiques à l'été 1991, à vingt-cinq
ans et demi
En 1992, avec un financement de Matra, elle suit les cours du MBA de HEC à l'ISA
qu'elle quitte en mai 1993, sans en obtenir le diplôme
Elle rejoint
alors l'équipe de Jacques Attali, à la Berd21. Elle obtient
en 1996 une maîtrise avec mention passable22 en droit public
en bénéficiant
de la validation des acquis professionnels.
Vie familiale
En novembre 1992, elle se marie avec un homme « avec lequel elle n'avait
rien à partager », selon ses termes,
pour mettre fin aux « pressions
récurrentes » de sa famille
En décembre de la même
année, elle demande l'annulation de cette union, qu'elle obtiendra
de la justice en 1995
Albin Chalandon s'occupe de cette annulation
et
téléphone
au procureur chargé de l'affaire
Début 2009, elle donne naissance par césarienne à sa
fille Zohra (en hommage à sa mère) à la clinique de
la Muette dans le 16e arrondissement de Paris
Protégeant strictement
le nom du père de l'enfant, elle reprend ses fonctions au ministère
cinq jours après avoir accouché
pour conduire la réforme
du statut du juge d'instruction, annoncée par Nicolas Sarkozy quelques
jours auparavant